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Une aventure Sulkylandienne

3. L'élevage en micro écurie

Il ne faut pas se leurrer, c'est mort, ou tout comme.

 Non, mais il faut le reconnaître. J'avais de base créé quatre chevaux, dont trois juments, pour m'autoriser trois naissances par mois, les faire grandir jusqu'à trois ans (mes méthodes d'entrainements n'étant pas toujours les plus efficaces) et aviser pour la prochaine génération.

 C'était un assez mauvais calcul…

 En micro, il n'y a pas de place pour ce genre de stratégie. Chaque place dans l'écurie est chère, il faut donc soigneusement préparer les arrivées, ne se lancer qu'avec l'assurance (ou presque, on n'est jamais à l'abri d'un coup du sort) d'un résultat convenable, et patienter. Ou alors je passe en mini écurie. Une mini écurie est encore considérée comme une petite écurie il me semble. Même une mini écurie nécessite des choix et calculs.

 Cependant, faire naitre un poulain en ayant choisi consciencieusement les parents (ce qui n'est pas encore mon cas, je me suis dans un premier temps précipitée) doit être une grande aventure : espoir, attente, résultat plus ou moins heureux… Voir ses efforts enfin récompensés, je pense que c'est une énorme satisfaction (un aboutissement ?) pour certains. Mais qui demande effort et sacrifice.

Un bébé cheval

 L'élevage en micro écurie, qui plus est en étant juste tourné sur soi (mon choix, dans un premier temps, avant de me tourner vers des saillies extérieures), c'est difficilement envisageable. Attention, ça ne veut pas dire que je ne peux pas améliorer mon écurie de cette façon, mais ça sera forcément plus fastidieux.

 Mes premiers poulains sont nés ce mois d'avril (sur Chorus), j'ai hâte de les voir grandir. Et puis l'espoir, toujours... Je pense que l'élevage est une facette qui me plait, et que j'aimerais peu à peu voir évoluer mon écurie à force de croisements judicieux. En même temps, retraiter directement les "mauvais produits" pour faire de la place me fait d'ores et déjà mal au cœur rien que d'y penser (j'ai un goût prononcé pour les bras cassés). Une chose est sûre, si de cette façon j'arrive un jour à avoir un bon cheval, ce sera champagne (et j'ose espérer que je le raconterai ici).

 Je vais donc tenter l'aventure de l'élevage familial, et s'il faut passer en mini écurie, je passerai en mini.